Le déclassement des installations nucléaires belges constituera la principale source de déchets radioactifs que l’ONDRAF aura à gérer dans le futur. Il importe donc que les travaux de déclassement soient menés de façon à limiter le plus possible le volume des déchets radioactifs produits. La limitation de ce volume passe notamment par l’amélioration des techniques de décontamination.
La décontamination, qui s’effectue par des procédés mécaniques (par exemple par jets d’eau sous pression ou par abrasion) ou chimiques (par exemple par dissolution), permet d’éviter qu’une partie importante des matériaux enlevés ne doivent être gérés en tant que déchets radioactifs.
Elle permet de réutiliser certains composants démantelés ou de recycler les matières premières. Les matériaux et installations décontaminés peuvent être « libérés », car leur utilisation ne présente plus de risque radiologique.