Au début de cet été, l'étude 3xG a examiné les derniers enfants de 7 ans de la cohorte. Entre 2019 et 2021, 212 enfants au total sont venus passer un check-up médical approfondi. La deuxième phase de recherche de l'étude touche ainsi presque à sa fin. Le moment idéal pour donner la parole à quelques mamans qui participent à l’étude 3xG avec leur enfant.
À la demande des partenariats locaux, l'ONDRAF a commandé une étude sanitaire à grande échelle à Dessel, Mol et Retie : l'étude 3xG. L'étude se compose de deux phases, dont la première est un suivi sanitaire ou « biosurveillance » de près de trois cents enfants et de leurs mères. Les taux de morbidité et de mortalité dans la région sont par ailleurs étudiés tous les cinq ans.
En ce qui concerne la biosurveillance, la deuxième phase de recherche est presque terminée. Au cours des deux ans et demi qui viennent de s’écouler, les enfants participant à l'étude 3xG – aujourd'hui âgés de sept ans – ont subi un examen médical approfondi, comprenant des mesures cliniques, telles que la vérification de la taille, du poids, de la fonction pulmonaire et de la tension artérielle. Des échantillons d'urine, de cheveux et de sang ont également été prélevés, et vont à présent être analysés en fonction de nombreux paramètres.
Les chercheurs entendent ainsi déterminer dans quelle mesure l'environnement, le mode de vie et les habitudes des enfants ont un impact sur leur santé. Les résultats du groupe seront publiés au milieu de l'année prochaine, lorsque toutes les analyses auront été menées à bien. Les parents recevront également les résultats individuels de leur enfant à ce moment-là.
La parole à des mamans
« Je n'ai pas hésité lorsqu'on m'a demandé de participer à l'étude 3xG », raconte Liesbet, maman de Luka. « Étant moi-même chercheuse, je suis bien consciente du caractère unique de cette surveillance sanitaire à grande échelle. La Flandre devrait organiser d’autres études de ce type. Les résultats seraient alors encore plus intéressants. »
« C'était la première fois que Luka subissait un examen médical dans le cadre de 3xG, mais tout s'est très bien passé. Elle a même accepté de faire une prise de sang, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Nous devons maintenant attendre les résultats de l’étude. Non pas que je m’inquiète pour quoi que ce soit, mais les résultats donnent à réfléchir sur l'environnement dans lequel votre enfant grandit. »
Lors du check-up, les chercheurs ont également réussi à mettre à l'aise Rosalie, la petite fille de Kim. « Elle a trouvé tout cela impressionnant », explique Kim, « mais une carte avec des autocollants et une petite vidéo ont permis de la distraire pendant les prélèvements d’échantillons. Après chaque test, elle a pu coller un bel autocollant sur la carte. Et à la fin, il y avait une récompense, ce qui l’a motivée. »
« Je pense que l'étude 3xG est une excellente initiative : on peut se faire une bonne idée de la salubrité ou de l’insalubrité du cadre de vie ici. C'est même dommage que notre deuxième fille ne puisse pas participer, elle est plus jeune de quelques années. Quant à savoir si Rosalie compte participer au prochain examen médical, quand elle aura quatorze ans... Je ne sais pas, mais en tout cas, nous allons l'y encourager ! »
Comme les deux autres mères, Els, maman de Renée, pense qu'il est important de connaître l'impact de l'environnement sur la santé de son enfant. « Nous faisons très attention dans notre famille, par exemple en mangeant sainement, mais on a moins de contrôle sur l'exposition aux polluants environnementaux », explique-t-elle. « C'est pourquoi le suivi 3xG est utile. »
« Renée n’a pas voulu de prise de sang lors de l'examen. Les chercheurs n'ont pas insisté sur ce point, ce que je trouve positif. Les autres tests se sont déroulés sans problème. On lui a coupé une petite mèche de cheveux, mais cela ne l’a aucunement tracassée. Par la suite, elle s'est montrée particulièrement enthousiaste à propos de la carte d'autocollants, qui l’a beaucoup amusée ! »