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Journée internationale des femmes – Quelques talents féminins de l’ONDRAF témoignent

À l’occasion de la Journée internationale des femmes 2021 qui a pour thématique #ChooseToChallenge - Hand up high to show you're in!, Katrien Meert répond à quelques questions. Katrien est physicienne.

Katrien Meert (ONDRAF/NIRAS)

Jusqu’à présent, je n'ai jamais eu le sentiment qu'on me donnait moins d'opportunités ou que j'étais désavantagée en raison de mon sexe, ni pendant mon doctorat ni à l'ONDRAF.

Katrien Meert, ONDRAF

 

Katrien, quel est ton job à l’ONDRAF ?

« Je fais de la Recherche et du Développement dans le domaine du stockage géologique et je travaille principalement sur les déchets radioactifs de moyenne activité et de longue durée de vie, et les déchets de haute activité. En consultation avec nos collègues, nous identifions les flux de déchets pour lesquels il est nécessaire de poursuivre les recherches. Pour certains types de déchets, par exemple, nous avons encore quelques lacunes dans nos connaissances pour pouvoir garantir pleinement la sûreté à long terme, ou nous voulons atténuer ou mieux comprendre les incertitudes liées à certains paramètres. »

« Une fois le besoin identifié, nous recherchons des parties externes qui pourraient effectuer la recherche pour nous et c’est avec cette tierce partie que nous traduisons notre demande en un programme expérimental. C'est une étape très importante car nous voulons être certains que les résultats des expériences répondront à notre question. »

« Avec mes collègues, je fais le suivi des différentes études en cours, j'analyse les résultats et je les transpose dans notre politique de sûreté à long terme. »

Quelle formation as-tu suivie ?

« J'ai étudié la physique et l'astronomie à l'université de Gand et j’ai ensuite décroché un doctorat pour mes recherches sur les matériaux luminescents. »

Au cours de ton parcours professionnel, as-tu connu des obstacles en tant que femme ? Et quels ont été tes succès ?

« Jusqu’à présent, je n'ai jamais eu le sentiment qu'on me donnait moins d'opportunités ou que j'étais désavantagée en raison de mon sexe, ni pendant mon doctorat ni à l'ONDRAF. Pendant mes études, il y avait même autant d'hommes que de femmes, même si c’est assez exceptionnel pour cette orientation. »

« Dans le département R&D de l'ONDRAF, les femmes sont effectivement minoritaires, avec seulement 1 femme sur 4 collaborateurs, mais je n'en ai jamais vraiment conscience. Un collègue masculin m'a dit un jour, après une réunion avec cinq collègues : « J'étais le seul homme dans la pièce et j'ai trouvé ça étrange. Pour toi, c'est probablement presque toujours comme ça ». Il est vrai qu'il est plus fréquent que je sois la seule femme à une réunion ou l'une des rares femmes présentes à une conférence, mais je n'ai jamais eu l'impression que les gens me regardaient différemment parce que je suis une femme. Je me sens aussi valorisée que mes autres collègues. »

Quels bons conseils te donnerais-tu si tu devais redémarrer ta carrière ?

« Par-dessus tout, fais quelque chose que tu aimes faire et qui t’intéresse. Essaie toujours de continuer à apprendre et d'avoir du plaisir au travail. Tu passes tellement de temps au travail - et parfois plus de temps avec tes collègues qu'avec tes amis proches et ta famille - que tu ne peux continuer à l’exercer que si tu y trouves une source d’enrichissement personnel. À 32 ans, je suis encore au début de ma carrière. C'est donc un conseil que j'essaie de suivre moi-même et que j'espère continuer à suivre jusqu'à la fin de ma carrière, peu importe quand elle se terminera. »