Journée internationale des femmes – Quelques talents féminins de l’ONDRAF témoignent

Vanessa, en quoi consiste ton travail à l’ONDRAF ?

« Je travaille à Dessel, au sein de l'équipe « programme intégré de catégorie A », sur le rapport de sûreté relatif au stockage en surface des déchets de catégorie A. Je m'occupe principalement des dossiers qui traitent de la sûreté opérationnelle sur le site (surveillance, analyse des risques, radioprotection). »

« En outre, je travaille également sur le projet "Admissibilité au stockage" en tant que cheffe de projet de l'équipe "#Modules". Notre équipe élabore un plan de remplissage des 20 premiers modules de l'installation de stockage en surface. L’exploitation de ces 20 modules s’étalera sur 20 ans. »

Quelle formation as-tu suivie ?

« Je suis ingénieure industrielle en technologie nucléaire. J'ai suivi cette formation à la Haute école Xios à Diepenbeek. Cette formation est aujourd’hui dispensée par l'UHasselt. »

Au cours de ton parcours professionnel, as-tu connu des obstacles en tant que femme ? Et quels ont été tes succès ?

« L'ONDRAF traite les hommes et les femmes sur un pied d'égalité. Mais combiner les responsabilités liées au travail à celles de jeune maman est un exercice d’équilibre plus complexe. Je suis la maman de trois enfants (7, 5 et 3 ans) et je travaille actuellement à 4/5ème temps. S’occuper des enfants et du ménage est encore classiquement un rôle réservé aux mamans. En outre, notre société accepte plus facilement le travail à 4/5ème temps pour les femmes ayant un niveau d'études supérieur que pour les hommes. En ce sens, la société nous a poussés dans ce schéma de rôle classique - mon mari travaille à plein temps. Mais très honnêtement, je ne pense pas que ce soit vraiment un inconvénient. Je ne voudrais jamais « passer à côté » de ces moments avec les enfants. »

« J'ai également le sentiment que l'ONDRAF considère qu'un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée est important pour ses employés. En ce sens, je me sens 100% soutenue par mon employeur dans mon choix de travailler à temps partiel (un employé heureux est un employé productif). »

« La crise du Corona nous a poussés à télétravailler. Même si j'aime aussi être physiquement présente au bureau, le télétravail a simplifié cet exercice d'équilibre entre les responsabilités à la maison et au travail. Pour moi, il peut donc continuer à faire partie de la pratique quotidienne à l'avenir. »

Quels bons conseils te donnerais-tu si tu devais redémarrer ta carrière ?

« Un emploi, c’est plus qu'un simple travail (contenu de l'emploi). En plus du travail proprement dit, tu dois tenir compte de tes collègues, du trajet à parcourir, et idéalement tu dois soutenir la vision de l'entreprise pour laquelle tu travailles, ... Cette image globale doit correspondre dans les grandes lignes aux valeurs auxquelles tu aspires toi-même, car elles déterminent à mon avis une grande partie de la satisfaction que tu éprouves dans l'exercice de ton travail. Bien sûr, elles sont différentes pour chacun. »