À l’heure actuelle, le stockage géologique des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie est considéré comme la seule solution de gestion à même de garantir la sûreté et la protection de l’homme et de l’environnement sur plusieurs centaines de milliers d’années.
Ce constat résulte de plusieurs décennies de recherche et développement au niveau international et, en particulier, de plus de quarante ans de recherches menées conjointement par l’ONDRAF et le SCK CEN. « L’objectif d’une installation de stockage géologique est de confiner les déchets une fois pour toutes et de les isoler de l’homme et de l’environnement », explique Marc Demarche, directeur général de l’ONDRAF.
Les procédés de séparation et de transmutation pourraient réduire la radiotoxicité et/ou la puissance thermique et/ou la durée de vie de certains déchets et notamment du combustible nucléaire usé. Cette technique n’est toutefois pas applicable aux déchets déjà conditionnés.
C’est ce que le SCK CEN tente d’étudier à travers son projet MYRRHA. Soutenu par le gouvernement belge, ce projet se penchera sur la faisabilité de la transmutation grâce à un système piloté par un accélérateur. « La séparation et la transmutation désignent des procédés visant à transformer des substances radioactives de longue durée de vie en substances de courte durée de vie », précise Eric Van Walle, directeur général du SCK CEN.
En ce sens, la séparation et la transmutation permettraient donc d’optimiser le stockage géologique. L’ONDRAF et le SCK CEN poursuivront leur étroite collaboration afin de démontrer la sûreté du stockage géologique.
Ce Scientific Position Paper fait le point sur les recherches en cours et leur complémentarité.
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