Aller au contenu principal

Le job de... Sigrid Eeckhout

À la fois coordinatrice du service Communication et porte-parole de l’ONDRAF, Sigrid Eeckhout est, pour de nombreuses personnes, le visage de notre organisation. Avec son équipe, elle est responsable de la communication interne et externe.

Sigrid, comment es-tu arrivée à l'ONDRAF ?

« Je suis arrivée en 2010. Auparavant, j'ai travaillé comme responsable de la communication au sein du GIE EURIDICE, le groupement d’intérêt économique entre l'ONDRAF et le centre de recherche SCK CEN, qui mène une grande partie de la recherche scientifique sur le stockage géologique dans notre pays. »

« La transition vers l’ONDRAF n’a donc pas posé de problème. Je savais que je pourrais combiner mon amour des sciences avec une autre passion : la communication scientifique. Cette combinaison me manquait quelque peu dans mes premiers emplois dans la recherche fondamentale – je suis géologue de formation. À l'ONDRAF, j’ai pu rassembler toutes les pièces du puzzle. »

 

En quoi consiste précisément ton travail ?

« Comme tout le monde à l'ONDRAF, je m’investis dans une mission d’une importance sociétale indéniable : la gestion sûre des déchets radioactifs en Belgique. En tant que coordinatrice du service Communication et porte-parole, je veille, avec mon équipe, à ce que nos parties prenantes soient tenues informées de nos activités. Il s'agit là d'une des missions principales de l'ONDRAF. »

« Une autre partie importante de mon travail consiste à organiser un processus participatif pour générer une assise sociétale pour le stockage des déchets radioactifs. Cette assise existe désormais pour la destination finale des déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie. Ces déchets pourront ainsi être stockés dans une installation de stockage en surface à Dessel au cours des prochaines décennies. Il s'agit d'un projet unique, qui implique la population locale. »

« En revanche, il reste du chemin à parcourir en ce qui concerne la destination finale des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Tout d'abord, le gouvernement fédéral doit décider de ce qu'il doit advenir de ces déchets. L'ONDRAF a soumis une proposition à cet effet à son autorité de tutelle, à savoir les ministres en charge des Affaires économiques et de l’Énergie. »

« Une fois cette décision prise, nous pourrons lancer un vaste processus participatif pour entamer un dialogue avec les différentes parties prenantes. Dans les années à venir, mon travail sera probablement de plus en plus axé sur ce défi. »

Sigrid Eeckhout (ONDRAF/NIRAS)

Comme tout le monde dans notre organisation, je m’investis dans une mission d’une importance sociétale indéniable : la gestion sûre des déchets radioactifs en Belgique.

Sigrid Eeckhout, ONDRAF

 

À quoi ressemble habituellement ta journée de travail ?

« En raison des différentes tâches que je combine, mes journées de travail ne se ressemblent pas. Et le service Communication travaille généralement sur plusieurs projets en même temps. L'ouverture du tout nouveau centre de communication Tabloo à Dessel au printemps prochain, par exemple, nécessite beaucoup de préparation en ce moment. »

« En outre, notre service assure une communication externe et interne actualisée, tant sur le plan du contenu que sur celui des nouveaux formats, tels que LinkedIn. Il s’agit donc de traiter beaucoup d'informations, écrire, tenir des réunions régulières et être à l'écoute de ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de notre organisation. Heureusement, je peux compter sur une équipe enthousiaste ! »

« Je travaille généralement depuis notre siège social à Bruxelles, mais je me rends aussi à Dessel. C’est en effet à Dessel que se trouvent notre filiale Belgoprocess, notre futur site de stockage en surface et Tabloo. Il m’arrive aussi d’aller à Fleurus pour suivre l'évolution sur le terrain. L'ONDRAF y assainit et démantèle une grande installation nucléaire depuis plusieurs années. »

« Je me rends aussi parfois à l’étranger pour des missions : je fais partie des personnes qui représentent notre organisme dans les plateformes de concertation de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, ndlr) et de l’équivalent français de l’ONDRAF, l'Andra. L'expertise de l'ONDRAF est reconnue au niveau international. Ces plateformes nous permettent de partager notre savoir-faire et de recueillir des idées et des connaissances précieuses pour la gestion des déchets dans notre pays. »

 

Quel élément te stimule le plus dans ton job ?

« Dans les années à venir, il s'agira sans doute de tracer le parcours sociétal qui accompagnera la destination finale des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Ce processus devra non seulement être fédérateur, mais il s'étendra aussi sur plusieurs générations. L'inspiration que je tire des forums internationaux m’est très utile dans ce contexte. Il existe des exemples à l'étranger de la manière dont un tel parcours peut réussir. »

« À plus court terme, il y a bien sûr l'ouverture de Tabloo. Nous voulons faire du centre une destination prisée, où il sera possible d’apprendre, de se rencontrer ou simplement se détendre. Et les choses se présentent bien : le bâtiment et tout ce qui l'entoure ont déjà l’air fantastique ! Lors de l'avant-première du centre à la mi-septembre, nous avons reçu de nombreuses réactions positives de la part des bénévoles qui ont travaillé sur Tabloo. »

 

Curieux de voir à quoi ressemble le centre de communication Tabloo ? La vidéo de l'avant-première du centre vous permettra d’en découvrir davantage !