Comment es-tu arrivé à l'ONDRAF ?
« J'ai commencé à l'ONDRAF au début des années nonante. Auparavant, je travaillais comme inspecteur pour une grande société d'inspection et, à ce titre, je me suis souvent rendu chez Belgoprocess pour contrôler le fonctionnement des installations. Ce travail m'a permis de me familiariser avec les procédures strictes du secteur nucléaire. Lorsque j’ai rejoint l’ONDRAF pour y occuper une fonction similaire, la transition en a été grandement facilitée. »
En quoi consiste précisément ton travail ?
« Depuis plusieurs années, l'une de mes responsabilités consiste à assurer un suivi dans le temps de tous les déchets radioactifs traités qui sont entreposés dans les bâtiments de Dessel. Les déchets y sont conservés dans des bâtiments adaptés et font l'objet de contrôles périodiques jusqu'à leur stockage définitif. »
« En concertation avec mes collègues de l'ONDRAF et de Belgoprocess, je note quels fûts de déchets doivent faire l’objet d'une inspection et d’un suivi. Nous contrôlons l'état physique des fûts au moyen d'un échantillon représentatif et nous effectuons un contrôle de leur radioactivité. Ces contrôles contribuent à la sûreté de l’entreposage. »
« De plus, je me tiens au courant de tout ce qui se passe dans les bâtiments d’entreposage. Arrivée de nouveaux déchets, déplacements de fûts... Je suis tout cela de près. En tant qu'inspecteur, je me rends aussi régulièrement chez les producteurs de déchets, en particulier les centrales nucléaires de Doel et Tihange. Je vérifie sur place que les déchets traités qu'ils soumettront à l’entreposage répondent à nos exigences de qualité. »
