Comment es-tu arrivée à l'ONDRAF ?
« J'ai découvert l'ONDRAF quand j’ai fait mon master en ingénierie nucléaire à l'UHasselt. De tous les acteurs du secteur nucléaire, l'ONDRAF m'a semblé être l'organisation qui apporte le plus de valeur à la société. C'est pourquoi, dès que j’ai obtenu mon diplôme, j'ai déposé une candidature spontanée, il y a maintenant plus de cinq ans. Depuis lors, je travaille comme collaboratrice dans le service responsable de l'acceptation des déchets radioactifs. Mon premier emploi correspond donc parfaitement à mes études. »
En quoi consiste précisément ton travail ?
« Je traite les demandes que reçoit l’ONDRAF des producteurs pour la reprise de leurs déchets après qu’ils les ont identifiés et triés eux-mêmes. Ces demandes proviennent à la fois de grands producteurs, tels que les centrales nucléaires ou le SCK CEN à Mol, et de petits producteurs, comme des hôpitaux, des universités et des entreprises qui utilisent des sources radioactives à des fins industrielles. »
« Avec mes collègues, je vérifie si leurs déchets répondent à nos critères d'acceptation : des exigences de qualité strictes qui garantissent une gestion sûre des déchets à court et à long terme. Les producteurs fournissent-ils une description exacte des déchets ? Ont-ils procédé correctement au triage et à la caractérisation radiologique de leurs déchets ? Nous allons tout vérifier avant d'accepter les déchets, car une fois que nous acceptons des déchets radioactifs, nous en devenons responsables. »