La pollution aux PFAS à Zwijndrecht est au cœur de l'actualité depuis plusieurs semaines. Grâce à l'étude 3xG réalisée par l'ONDRAF et les partenariats locaux, l'exposition à ladite substance est contrôlée de près à Dessel, Mol et Retie. Quelque trois cents enfants sont suivis jusqu'à leur majorité.
Le PFOS et le PFOA appartiennent à la famille des perfluorés (PFAS), des substances chimiques ajoutées à certains produits pour les rendre résistants à l'eau, aux graisses et à la saleté. Ces substances se décomposent très difficilement dans l'environnement. Dans l'organisme, ils peuvent aussi provoquer, entre autres, une perturbation du système immunitaire, des troubles hormonaux ou une augmentation du cholestérol.
Dans les communes de Dessel, Mol et Retie, l'étude sanitaire 3xG est en cours depuis 2010. Elle mesure et surveille l'exposition à diverses substances chimiques, dont les PFAS, et leurs effets sur l'organisme. Un certain nombre de PFAS ont été mesurés dans le sang du cordon ombilical de 150 bébés nés entre 2011 et 2012 ; les plus connus sont le PFOS et le PFOA. Les résultats figurent dans le premier rapport de recherche de l'étude 3xG de 2013 (uniquement disponible en NL, ndlr.). Ils montrent des teneurs plus faibles chez les bébés suivis par l’étude 3xG en comparaison des moyennes flamandes sur la même période.
L'étude 3xG suit donc environ 300 bébés de la région jusqu'à l'âge de 18 ans. Actuellement, les enfants désormais âgés de 7 ans sont soumis à plusieurs examens médicaux, dont une prise de sang pour mesurer à nouveau le taux de PFAS. D'ici mi-2022, nous disposerons de données supplémentaires sur les teneurs de ces produits chimiques dans les régions de Dessel, Mol et Retie.