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Nouveaux résultats de l'étude 3xG Dessel-Mol-Retie

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Cette étude 3xG porte sur la santé dans les communes de Dessel, Mol et Retie. Chaque année, pour le compte de l’ONDRAF et des partenariats STORA et MONA, l’étude se concentre sur un thème spécifique. En 2018, c'était au tour des « phtalates », des perturbateurs endocriniens qui se retrouvent principalement dans les plastiques.

À la demande des partenariats locaux STORA et MONA, l'ONDRAF a commandé une étude de santé à grande échelle à Dessel, Mol et Retie, aussi nommée l'étude 3xG. Le terme « 3xG » fait référence aux mots-clés « Gezondheid - Gemeenten - Geboorten » (Santé - Communes - Naissances). Le lancement de cette étude résulte des conditions qu’ont imposées les habitants de Dessel et de Mol pour accepter sur leur territoire une installation de stockage en surface de déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie.

301 enfants et leurs mères

L’étude 3xG est réalisée par un groupement d’intérêt économique constitué de l'Institut flamand pour la recherche technologique (le VITO), de l’Université d’Anvers et de l’Institut provincial pour l’hygiène (le PIH).

Une partie importante de l'étude se penche sur la santé de 301 enfants de la région et de leurs mères. Les enfants sont suivis jusqu’à leur 18e anniversaire. L’un des moyens utilisés à cette fin est la biosurveillance, une technique employée par les chercheurs pour examiner les substances chimiques dans les échantillons de sang et d'urine.

Grâce à ce suivi axé sur la santé, les chercheurs veulent inventorier les effets qu’ont l'environnement et les habitudes de vie sur la santé de ces enfants et de leurs mères.

Exposition aux phtalates

L'étude 3xG porte chaque année sur un thème particulier. Celle de 2018 concernait l'exposition aux phtalates, un groupe de perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, shampooings et autres produits de la vie quotidienne.

Les chercheurs ont démontré que nous étions constamment en contact avec ces substances nocives. Greet Schoeters, au nom de l'équipe 3xG : « Nous avons détecté des phtalates dans l'urine de toutes les femmes étudiées. Les phtalates se dégradent rapidement dans l'organisme, mais vu que nous y sommes exposés tous les jours, il en reste des traces dans notre corps. »

Ce qui n'est pas sans risques. Même à faible dose, les phtalates peuvent perturber le fonctionnement normal de nos hormones.

Soutien politique

L'étude 3xG fournit des outils pour limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens. Les chercheurs donnent par exemple quelques astuces pour réduire le contact avec les phtalates (en néerlandais). Les résultats sont également importants sur le plan politique.

Greet Schoeters : « Les résultats de nos études peuvent aider notre pays à faire adopter une meilleure réglementation européenne sur les perturbateurs endocriniens. »

 

Vous souhaitez en savoir plus ?

Regardez la vidéo sur l'étude 3xG sur les perturbateurs endocriniens (en néerlandais). Ou surfez sur :