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Stockage géologique des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie

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Le conseil d'administration de l’ONDRAF, l’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, a pris acte de l’estimation du coût du stockage géologique des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Pour ce qui est du calcul des tarifs, l’estimation provisoire s’élève à 8 milliards d’euros sur deux ans. À cet égard, l’ONDRAF a pris en compte des optimisations potentielles d’une valeur de 2,7 milliards d’euros. Pendant deux ans, l’ONDRAF examinera la faisabilité de ces optimisations, sans bien sûr compromettre la sécurité.

Une nouvelle estimation des coûts sera disponible fin 2020. Pour le calcul des provisions, l’ONDRAF propose, par précaution, que la Commission des provisions nucléaires tienne compte d’un montant de 10,7 milliards d’euros.

L’ONDRAF a adapté au printemps le scénario de référence pour le stockage géologique des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Il s’agit essentiellement de l’architecture de l’installation de stockage. L’ONDRAF s’appuie désormais, entre autres, sur un stockage à une profondeur moyenne hypothétique de 400 mètres au lieu de 230 mètres. L’organisme propose également de construire deux galeries principales au lieu d’une seule et de raccourcir les galeries de stockage. Le concept a aussi été adapté de sorte à simplifier la récupération des déchets stockés.

De plus, une zone de monitoring spécifique sera mise en place pour faciliter le contrôle du bon fonctionnement de l’installation. Le programme de référence pour les déchets à stocker a également un impact sur l'architecture. Sur la base des prévisions des producteurs, une partie des combustibles usés sera directement stockée, tandis que le reste subira un retraitement au préalable. Une augmentation du nombre de galeries et de leur diamètre s’avère donc nécessaire. En outre, les galeries de stockage doivent être plus espacées les unes des autres, puisque les combustibles usés émettent plus de chaleur.

Optimisation et tarifs adaptés

Pour le calcul des tarifs pour les deux prochaines années, l'ONDRAF prend en compte un coût estimé à 8 milliards d'euros au lieu de 3,5 milliards d'euros. Pour cette estimation, l’ONDRAF a pris en compte des optimisations potentielles d’une valeur de 2,7 milliards d’euros. Pendant deux ans, l’ONDRAF examinera la faisabilité de ces optimisations, sans bien sûr compromettre la sécurité.

Les tarifs sont calculés pour la première fois sur la base des quantités totales de déchets et des coûts totaux. Ce qui signifie que les producteurs doivent payer à la fois pour les déchets du passé et les déchets futurs. Si les tarifs venaient à augmenter après ajustement de l’évaluation des coûts, les producteurs devraient aussi faire l’appoint pour les déchets qu’ils ont déjà livrés à l’ONDRAF.